PHILOSOPHIE |
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Né en juin 1956 à Paris, après l’école des Arts et Manufactures de SEVRES, j’ai recherché un métier qui exprimait ma passion pour l’Asie (Japon, arts martiaux et samouraïs). J’ai découvert le tatouage par hasard, au gré de mes sorties parisiennes en HARLEY. J’ai longtemps observé avant de me lancer. Il a été difficile de faire oublier les préjugés : tattoo = voyou, mes débuts en 1984 ont été durs mais ma ténacité, ma motivation m’ont permis de me faire connaître, merci «le bouche à oreille» Toujours captivé par l’Empire du Soleil Levant, il fallait que je m’y rende ! L’occasion s’est présentée en 1996 : Tokyo. J’avais rencontré Shimada KEIBUNSHA dans une convention à AMSTERDAM. Il m’a mis en relation avec HORIYOSHI Ш (qui pratique son art sur ma personne). Goro SAKAMOTO HORIJIN ;celui que je considère comme « mon Senseï » (mon maître), Mitsuaki OHWADA et Kazuo OGURI (qui m’ont nommé et confirmé membre du Tatoo Club of Japan). Au Japon, le tatouage est un art traditionnel à part entière et celui qui se pratique «à l’ancienne» (bambou et aiguilles) n’a pas pignon sur rue. On y trouve, comme en France, une clientèle pour des motifs modernes. Le tatouage a une origine symbolique, il se vulgarise de nos jours, devient un phénomène de mode Il est important pour moi qu’une personne qui veut se faire tatouer prenne conscience de sa décision. Cela peut paraître anti-commercial, mais il est important de savoir qu’un tatouage est une façon de se faire remarquer mais il peut aussi exclure de la société ! Passez me voir, je vous expliquerais pourquoi je m’appelle Horiseï (celui qui grave avec le cœur) |
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